Note: This text has been automatically extracted via Optical Character Recognition (OCR) software.
Contemporary Letters On The French Revolution.
CONTEMPORARY LETTERS ON THE FRENCH REVOLUTION .
Tins following letters , which I propose to publish " de mense iu mensem , " giving a lucid account of a very remarkable epoch , were Avritten by an English officer then iu the public service , and on leave in Paris . He was an eye-witness clay by day of the events he so well describes , and the letters
were sent as they were written to a relative in England . I take them from the originals , just as they were transmitted home . For some family reasons of sufficient weight , the name of the writer is suppressedbut the letters are perfectly
, " bona fide , " and if any of our readers would like to see the originals , they will , by writing to the Editor of the "Magazine , li ) 8 , bTcet Street , be put in the Avay of doing so . I do not print the letters because they afford us any new view of
stirring times , of great events , and of lamentable crimes , because such they do not . They are the production of an English officer and gentleman , and one , too , of the old school , AVIIOSO principles would not be in accord either with the
professions or passions of the hour . Still , as a contemporary witness of . events of much importance , alike in the history of mankind ancl of France , they are not without some interest to every historical as Avell as every Masonic student . They are made more interesting , I thinkby several
, original documents now in themselves scarce , Avhat the French term " pieces justificatives , " and which are carefull y printed as they were sent with the letters . Many of them are somewhat rare , one or two almost unknown . Ed . LETTER [ .
ASSEMBLED RATIONALE PERMANENTE . Seance Roy ale du kfewier . LA seance ouverte , - M . Despilly a fait lecture du proccs verbal de la veille . Les docrets sur la division des departemens ont essuye quel ques reclamations . Cette gran tie
operation ne pent se faire sans loser Ies lnterot . particuliers de quelques villes , < fc Jes deputes respectifs croient qu'il est de leur devoir do reclamor jusqu au dernier instant ; mais malgre cela , lassombleo avance a grands pas au tonne do la division du royaitme .
M . le president a amioncc qu'il avoit preseutc a la sanction Ies deux docrets d'hier ; l'un rehitif a Chinou , l ' autre au remplacement de la chambre ties vacations du parlenient de Rennes . M . Gossin a continue ses rapports sur la division du roj'aume ; mais hi seance
d ' aujourd 'hui ne nous permot pas de donner Ies docrets qui out passe . M . le president a fait part it 1 ' assemblee d ' une lettre qu'il venoit de recevoir de sa majeste ; elle etoit concue en ces termes : " Je previous M . le president que je conipte me rendre a inidi a l ' asscmblce nationale .
Je souhaite y etre sans cercmonie . ' Ici a commence la scene la plus attendrissante ; l ' oeil humain nepout voir qu ' une fois un spectacle aussi ¦ f rappant . * Heureux , mille fois heureux l'homme qui en e etc temoiii , qui a pu voir ce dclire , ca transport de joio eclater de toutes parts
, rayonner sur tons Ies fronts 1 Vous e ' ussiez vu ces sentiments d ' uu peuple idolatre de la personne de ses rois , se maui fester dans tout son jour . Vous eussiez vu cet amour grave dans tons Ies eceurs Francois , mais trop long-terns concentre par la crainte
, mais avili par Facbilation , mais geinissant clans Ies fers , rompre tout-a-coup ses entraves , briser le cliar du despotisme , paroitre lumiueux & brillant it 1 ' approche d ' un roi citoyeu , causer cette explosion do joie , de delire , d ' allegresse , dont Ies
Francois , seuls sont capables , faire resonner Ies voutes du temple de la liberie , d ' acclamations , d ' appiaudissemens , de mille & mille oris de vive le roi . ! Les installs s ' ecouloient trop lenteinent au gro de l'impatience francoise ; on eut voulu hater le moment oil le premier
citoyeu du monde alloit entrcr dans 1 c sanctnaire augnste de la liberie , oil cette dcesso l ' attendoit , pour atfermir sur son front le diademe , & pour lo parer du plus riche do tons les diamans , I ' anmur immortel de se _ penples .
Que dirois-tu , 6 iJYederic , si tu vivois encore 1 Enivro de ta grandeur supreme , eindronne de ton despotisme philosophique , jaloux de l ' cclat ife de la puissance du trone , francpis , tu t ' ecriois autrefois : le plus beau reve que p > uisse faire un roi , cest de rever qu'il est roi de France . Que dirois-tu it la
Note: This text has been automatically extracted via Optical Character Recognition (OCR) software.
Contemporary Letters On The French Revolution.
CONTEMPORARY LETTERS ON THE FRENCH REVOLUTION .
Tins following letters , which I propose to publish " de mense iu mensem , " giving a lucid account of a very remarkable epoch , were Avritten by an English officer then iu the public service , and on leave in Paris . He was an eye-witness clay by day of the events he so well describes , and the letters
were sent as they were written to a relative in England . I take them from the originals , just as they were transmitted home . For some family reasons of sufficient weight , the name of the writer is suppressedbut the letters are perfectly
, " bona fide , " and if any of our readers would like to see the originals , they will , by writing to the Editor of the "Magazine , li ) 8 , bTcet Street , be put in the Avay of doing so . I do not print the letters because they afford us any new view of
stirring times , of great events , and of lamentable crimes , because such they do not . They are the production of an English officer and gentleman , and one , too , of the old school , AVIIOSO principles would not be in accord either with the
professions or passions of the hour . Still , as a contemporary witness of . events of much importance , alike in the history of mankind ancl of France , they are not without some interest to every historical as Avell as every Masonic student . They are made more interesting , I thinkby several
, original documents now in themselves scarce , Avhat the French term " pieces justificatives , " and which are carefull y printed as they were sent with the letters . Many of them are somewhat rare , one or two almost unknown . Ed . LETTER [ .
ASSEMBLED RATIONALE PERMANENTE . Seance Roy ale du kfewier . LA seance ouverte , - M . Despilly a fait lecture du proccs verbal de la veille . Les docrets sur la division des departemens ont essuye quel ques reclamations . Cette gran tie
operation ne pent se faire sans loser Ies lnterot . particuliers de quelques villes , < fc Jes deputes respectifs croient qu'il est de leur devoir do reclamor jusqu au dernier instant ; mais malgre cela , lassombleo avance a grands pas au tonne do la division du royaitme .
M . le president a amioncc qu'il avoit preseutc a la sanction Ies deux docrets d'hier ; l'un rehitif a Chinou , l ' autre au remplacement de la chambre ties vacations du parlenient de Rennes . M . Gossin a continue ses rapports sur la division du roj'aume ; mais hi seance
d ' aujourd 'hui ne nous permot pas de donner Ies docrets qui out passe . M . le president a fait part it 1 ' assemblee d ' une lettre qu'il venoit de recevoir de sa majeste ; elle etoit concue en ces termes : " Je previous M . le president que je conipte me rendre a inidi a l ' asscmblce nationale .
Je souhaite y etre sans cercmonie . ' Ici a commence la scene la plus attendrissante ; l ' oeil humain nepout voir qu ' une fois un spectacle aussi ¦ f rappant . * Heureux , mille fois heureux l'homme qui en e etc temoiii , qui a pu voir ce dclire , ca transport de joio eclater de toutes parts
, rayonner sur tons Ies fronts 1 Vous e ' ussiez vu ces sentiments d ' uu peuple idolatre de la personne de ses rois , se maui fester dans tout son jour . Vous eussiez vu cet amour grave dans tons Ies eceurs Francois , mais trop long-terns concentre par la crainte
, mais avili par Facbilation , mais geinissant clans Ies fers , rompre tout-a-coup ses entraves , briser le cliar du despotisme , paroitre lumiueux & brillant it 1 ' approche d ' un roi citoyeu , causer cette explosion do joie , de delire , d ' allegresse , dont Ies
Francois , seuls sont capables , faire resonner Ies voutes du temple de la liberie , d ' acclamations , d ' appiaudissemens , de mille & mille oris de vive le roi . ! Les installs s ' ecouloient trop lenteinent au gro de l'impatience francoise ; on eut voulu hater le moment oil le premier
citoyeu du monde alloit entrcr dans 1 c sanctnaire augnste de la liberie , oil cette dcesso l ' attendoit , pour atfermir sur son front le diademe , & pour lo parer du plus riche do tons les diamans , I ' anmur immortel de se _ penples .
Que dirois-tu , 6 iJYederic , si tu vivois encore 1 Enivro de ta grandeur supreme , eindronne de ton despotisme philosophique , jaloux de l ' cclat ife de la puissance du trone , francpis , tu t ' ecriois autrefois : le plus beau reve que p > uisse faire un roi , cest de rever qu'il est roi de France . Que dirois-tu it la