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Article MASONRY IN FRANCE. ← Page 3 of 9 →
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Masonry In France.
il prifc un empire absolu , et ce dernier tenta de l'introduire dans l ' admiuistration du G . 0 ., afin de s ' en assurer Pexploitation , il lui donna entree dans le bureau du E . Pillot . Celui-ci , inquiet de l'avenir de l ' ordre ; voyant , avec peine , les efforts qu ' on faisaifc pour s ' en emparer ; craiguant qu ' on ne parvint ii lui faire perdre sa place , tomba malade et mourut subitementen Eex'ricr 1851
, presque , , . Cette perte etait fatale pour le G . 0 ., mais elle donnait occasion au P . Perier de placer son jsatronne . Plusieurs P . P . se presenterenfc pour solliciter l ' emploi de chef du secretariat ; un seul pouvait etre redoutable , parcequ'il avait des droits et une capaeite reconnus , c ' etait le E . Leblanc de Marconnay , macon depuis plus de trente aunties , ayant etudie speeialement la
maconnerie , la connaissant sous toutes ses faces , dans tous ses rites , et qui seul pourait pretendre ii une si difficile succession . Le P . Lebianc de Marconnay n ' ai'ait jamais etc l'homme des revolutions ; il n ' avaifc pas cache ses principes d ' ordre et de fidelite au pouvoir gouvernemental . Le P . Hubert s ' etait lie avec le E . Leblanc cle Marconnay , et celui-ci , avec cette franchise qui le distinque , s'etait enipresse de lui donner toutes les instructions dont il pouvait avoir besoin .
Le choix d un chef du Secretariat au G . O ., est une chose tresdelicate : il faut un E . capable , instruit , zele , et n ' ayant en vue que l ' existence de la ma 9 onnerie , par consequent son complet defcachement de toute preoccupation religieuse et politique . Le E . Desanlis etait toujours President , ou plutdt G . M . ( car il n ' y avait pas , alors , de G . M . du G . O . ) ; il avait vu , avec peine , les tentafcives faites les meneurs donner un caractere politique
par pour a , la maconnerie ; mais , confiant dans la rectitude du E . Pillot , il avait consent ! a garder la direction cle 1 'Ordre . Apres le E . Pillot , il n ' y avait qu ' un E . sur lequel le E . Desanlis put s ' en reposer , c'etait le E . Leblanc de Marconnay , et il 1 ' avait declare franchement . II fallait done triompher du E . Desanlis , et Ton prifc tous ses soins ii arriver a ce premier succes . On fit nommer une commission
pour examiner les candidats , et on fit prometfcre aux meinbres de cette commission de voter pour celui que la majorite aurait designe . On travailla la commission , et la majorite decida que le P . Hubert seraifc le premier candickt presente , tandis que le P . Leblanc de Marconnay ne passerait que le second . Comme on etait encore incertain de la nomination , et qu ' on
craignait l'influence de ia reputation maconnique du F . du Marconnay , on decida que le chef du Secretariat ne seraifc plus , a l'avenir membre du G . 0 ., et ne pourraifc prendre la parole dans les seances . Le E . Hubert ne resta pas oisif ; il alia voir tous les membres du G . 0 ., pour solliciter leurs voix , et exit la perfidie cle maltraiter son concurrent , auquel il avait ecrit tant de lettres louangeuses alors qu'il ne comptait sur la vacance de la place . Aux uns il peignifc le E . de Marconnay comme un legitimists determine ; pour les autres , c ' etait un Bonaparfciste ; pour d ' autres , un democrate ; enfin , il alia jusqu ' a exploiter le scandale de la diffamation . De son cote , le E . de
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il prifc un empire absolu , et ce dernier tenta de l'introduire dans l ' admiuistration du G . 0 ., afin de s ' en assurer Pexploitation , il lui donna entree dans le bureau du E . Pillot . Celui-ci , inquiet de l'avenir de l ' ordre ; voyant , avec peine , les efforts qu ' on faisaifc pour s ' en emparer ; craiguant qu ' on ne parvint ii lui faire perdre sa place , tomba malade et mourut subitementen Eex'ricr 1851
, presque , , . Cette perte etait fatale pour le G . 0 ., mais elle donnait occasion au P . Perier de placer son jsatronne . Plusieurs P . P . se presenterenfc pour solliciter l ' emploi de chef du secretariat ; un seul pouvait etre redoutable , parcequ'il avait des droits et une capaeite reconnus , c ' etait le E . Leblanc de Marconnay , macon depuis plus de trente aunties , ayant etudie speeialement la
maconnerie , la connaissant sous toutes ses faces , dans tous ses rites , et qui seul pourait pretendre ii une si difficile succession . Le P . Lebianc de Marconnay n ' ai'ait jamais etc l'homme des revolutions ; il n ' avaifc pas cache ses principes d ' ordre et de fidelite au pouvoir gouvernemental . Le P . Hubert s ' etait lie avec le E . Leblanc cle Marconnay , et celui-ci , avec cette franchise qui le distinque , s'etait enipresse de lui donner toutes les instructions dont il pouvait avoir besoin .
Le choix d un chef du Secretariat au G . O ., est une chose tresdelicate : il faut un E . capable , instruit , zele , et n ' ayant en vue que l ' existence de la ma 9 onnerie , par consequent son complet defcachement de toute preoccupation religieuse et politique . Le E . Desanlis etait toujours President , ou plutdt G . M . ( car il n ' y avait pas , alors , de G . M . du G . O . ) ; il avait vu , avec peine , les tentafcives faites les meneurs donner un caractere politique
par pour a , la maconnerie ; mais , confiant dans la rectitude du E . Pillot , il avait consent ! a garder la direction cle 1 'Ordre . Apres le E . Pillot , il n ' y avait qu ' un E . sur lequel le E . Desanlis put s ' en reposer , c'etait le E . Leblanc de Marconnay , et il 1 ' avait declare franchement . II fallait done triompher du E . Desanlis , et Ton prifc tous ses soins ii arriver a ce premier succes . On fit nommer une commission
pour examiner les candidats , et on fit prometfcre aux meinbres de cette commission de voter pour celui que la majorite aurait designe . On travailla la commission , et la majorite decida que le P . Hubert seraifc le premier candickt presente , tandis que le P . Leblanc de Marconnay ne passerait que le second . Comme on etait encore incertain de la nomination , et qu ' on
craignait l'influence de ia reputation maconnique du F . du Marconnay , on decida que le chef du Secretariat ne seraifc plus , a l'avenir membre du G . 0 ., et ne pourraifc prendre la parole dans les seances . Le E . Hubert ne resta pas oisif ; il alia voir tous les membres du G . 0 ., pour solliciter leurs voix , et exit la perfidie cle maltraiter son concurrent , auquel il avait ecrit tant de lettres louangeuses alors qu'il ne comptait sur la vacance de la place . Aux uns il peignifc le E . de Marconnay comme un legitimists determine ; pour les autres , c ' etait un Bonaparfciste ; pour d ' autres , un democrate ; enfin , il alia jusqu ' a exploiter le scandale de la diffamation . De son cote , le E . de