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Article LES FRANCS-MACONS. ← Page 2 of 5 →
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Les Francs-Macons.
rois , les sciences , les arts , et surtout 1 humanite . Les Egyptiens en transmirent aux Grecs les rites , les mysteres ; et cette grande nation , source f eeoncle de tout ce qui donne une idee du genie de 1 'homme , les a ro ' pauclus sur la surface du globe . Mais ce fut principalement clans Fantique Albion que les Francs-Macons construisirent des temples a l'instar de celni bati par Salomon . On lit dans les vieilles chroniques de l'Angleterre , qu ' au dixieme siecle , sous le rogue RAJdestan , fut etablie une loge reguliere de
Francs-Magons , prcside ' e par le Prince Edwin , frere du roi . Au clouzieme siecle l'Ordre fit construire le temple de Strasbourg ; et bientot ses associations f ormerent clans l'Europe entiere une chaine immense , indestructible . Aux treizieme et quatorziome siecles presque tons les souverains et les heros les plus cdlcbres i ' nrent initios aux mysteres de l'Ordre . En 1245 on ne pouvait etre grand d'Angleterre , sans appartenir a I ' art royal . Henri YI . lui-meme voulut en donner l ' exemple . En 1500 la Magonnerie fut dirigee
par l'Ordre de Malte ; et Ton sait tout ce quelle produisit alors de grands homines et d'Ulustres guerriers . Bientot Henri YIH . s ' en de ' clara le protecteur : ce fut avec l'equerre et le coinpas des Francs-Magons que ce monarque posa la premiere pierre de l'Abbaye de Westminster . Enfin , au commencement du dix-septidine siecle , 1 'illustre Georges-Payne fut elu Grand Maitre de l'Ordre que transporta chez nous Lord Waters , lie Due Dantin regut de lui la Grande Maitrise ; apres ce dernier , ehe passa dans les mains du Comte de Clermont ; et , depuis cette epoque , la Magonnerie Frangaise fut dirigee par des princes du sang royal , entoures de tout ce que la nation comptait de plus grand , de plus colebre dans les differentes classes de l ' ordre social .
A ce recit lustorique et ftclele de lantique , de la noble origine de la Franche-Magonnerie , joignons une peinture nbre ' gee des jouissances qu ' elle procure , des ressources qu ' elle presente : elles sont incalculables Un voyageur est depouille par des brigands de tout ce qu'il possede : il gagne la ville prochaine , s'informe quels sont les initio ' s a l ' ordre ; . et , a I'instant memo , il retrouve une famille "Un pauvre plaicleur arrive de province , pour revencliquer un heritage qui lui dispute un homme puissant ;
e ' est en vain que celui-ci l ' accable de son credit , Feffraie par ses menaces ; Fopprimc ne perd pas courage ; il est Macon : il raconte ses malheurs ; et , a i'instant meme , un des premiers orateurs du barreau prend sa defense , et lui fait restituer tous ses droits . . . . Un vieux militaire se presente dans un loge , moms affaibli par ses longs services que par un chagrin profond . On Finterroge ; il n ' ose reponder : pressc de questions , il avoue que la compagne de sa vie est atteinte d ' ime maladie mortelle ; mais sa mocli
que que pension de retraite ne lui pevmet . pas tie lui procurer les ressources de Part . Aussitof ; les plus celebres me'deeins appartenant a l'Ordre Magonnique s ' etablissent auprcis de la malade , qui retrouve , par leurs soins fraternels , la vie , la force , et le bonheur Enfin , un pere de famille , chef de bureau , reforme apres trente ans de service , est au moment de placer ses economies , l ' unique ressource de sa famille , chez im de ces grands speculateurs , aux dehors imposants . Sa mine sera complete ; maisaverti un
finan-, par cier Franc-Magon , connaissant Men la place de Paris , il decouvre que 1 'intrigant est un joueur de Bourse , entache de deux ou trois banqueroutes ; en un mot , " un de ces jonglems de probite , " dit Juvenal , " qui s'imaginent que l'honneur est comme les ongles , et qu'il repousse . "
Mais ce n est pas seuleinent clans sa patrie que le Franc-Magon trouvera des seeours , des a--us et des consolations , e ' est dans tout le monde civilise ' , e ' est dans les regions les plus lohitaines . En Suisse la loge nationale de Berne lui offre un asile ; a La Haye le Prince d'Orange devient son appui ; a Stockholm il trouve un frere dans Charles-Jean ; a Berlin Frc'deric-Guillaume lui prouver qu'il est le digne heritier de Frccleric-le-Grand Dans les trois royaumes il recevra 1 ' aceueil le plus flatteur de tout ce qu'il y a d'illustre
clans le gouvernement , la marine et le commerce . .... Traverse-t-il rimmensite des mers , il trouve h Saint-Domingue le Grand-Orient d'Haiti ; a la Havane le conseil consistorial ; a la Caroline la grande logo de Charlestoiun ; a la Louisiane celle de la Nouvelle Orleans ; aux Etats-Unis , h , Rio-Janeiro , a , la Martinique , a File de Bourbon et jusqu ' en Colombie , des freres affihes au Grand-Orient de France , qui tons s ' empresseront de lui prouver que , de quelque nation qu'ils soient , les Frailc-Macons n'en f orment qu ' itne . Pe ' ne ' trons plus avant , et prouvons que la puissance de nos liens fraternels est is
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Les Francs-Macons.
rois , les sciences , les arts , et surtout 1 humanite . Les Egyptiens en transmirent aux Grecs les rites , les mysteres ; et cette grande nation , source f eeoncle de tout ce qui donne une idee du genie de 1 'homme , les a ro ' pauclus sur la surface du globe . Mais ce fut principalement clans Fantique Albion que les Francs-Macons construisirent des temples a l'instar de celni bati par Salomon . On lit dans les vieilles chroniques de l'Angleterre , qu ' au dixieme siecle , sous le rogue RAJdestan , fut etablie une loge reguliere de
Francs-Magons , prcside ' e par le Prince Edwin , frere du roi . Au clouzieme siecle l'Ordre fit construire le temple de Strasbourg ; et bientot ses associations f ormerent clans l'Europe entiere une chaine immense , indestructible . Aux treizieme et quatorziome siecles presque tons les souverains et les heros les plus cdlcbres i ' nrent initios aux mysteres de l'Ordre . En 1245 on ne pouvait etre grand d'Angleterre , sans appartenir a I ' art royal . Henri YI . lui-meme voulut en donner l ' exemple . En 1500 la Magonnerie fut dirigee
par l'Ordre de Malte ; et Ton sait tout ce quelle produisit alors de grands homines et d'Ulustres guerriers . Bientot Henri YIH . s ' en de ' clara le protecteur : ce fut avec l'equerre et le coinpas des Francs-Magons que ce monarque posa la premiere pierre de l'Abbaye de Westminster . Enfin , au commencement du dix-septidine siecle , 1 'illustre Georges-Payne fut elu Grand Maitre de l'Ordre que transporta chez nous Lord Waters , lie Due Dantin regut de lui la Grande Maitrise ; apres ce dernier , ehe passa dans les mains du Comte de Clermont ; et , depuis cette epoque , la Magonnerie Frangaise fut dirigee par des princes du sang royal , entoures de tout ce que la nation comptait de plus grand , de plus colebre dans les differentes classes de l ' ordre social .
A ce recit lustorique et ftclele de lantique , de la noble origine de la Franche-Magonnerie , joignons une peinture nbre ' gee des jouissances qu ' elle procure , des ressources qu ' elle presente : elles sont incalculables Un voyageur est depouille par des brigands de tout ce qu'il possede : il gagne la ville prochaine , s'informe quels sont les initio ' s a l ' ordre ; . et , a I'instant memo , il retrouve une famille "Un pauvre plaicleur arrive de province , pour revencliquer un heritage qui lui dispute un homme puissant ;
e ' est en vain que celui-ci l ' accable de son credit , Feffraie par ses menaces ; Fopprimc ne perd pas courage ; il est Macon : il raconte ses malheurs ; et , a i'instant meme , un des premiers orateurs du barreau prend sa defense , et lui fait restituer tous ses droits . . . . Un vieux militaire se presente dans un loge , moms affaibli par ses longs services que par un chagrin profond . On Finterroge ; il n ' ose reponder : pressc de questions , il avoue que la compagne de sa vie est atteinte d ' ime maladie mortelle ; mais sa mocli
que que pension de retraite ne lui pevmet . pas tie lui procurer les ressources de Part . Aussitof ; les plus celebres me'deeins appartenant a l'Ordre Magonnique s ' etablissent auprcis de la malade , qui retrouve , par leurs soins fraternels , la vie , la force , et le bonheur Enfin , un pere de famille , chef de bureau , reforme apres trente ans de service , est au moment de placer ses economies , l ' unique ressource de sa famille , chez im de ces grands speculateurs , aux dehors imposants . Sa mine sera complete ; maisaverti un
finan-, par cier Franc-Magon , connaissant Men la place de Paris , il decouvre que 1 'intrigant est un joueur de Bourse , entache de deux ou trois banqueroutes ; en un mot , " un de ces jonglems de probite , " dit Juvenal , " qui s'imaginent que l'honneur est comme les ongles , et qu'il repousse . "
Mais ce n est pas seuleinent clans sa patrie que le Franc-Magon trouvera des seeours , des a--us et des consolations , e ' est dans tout le monde civilise ' , e ' est dans les regions les plus lohitaines . En Suisse la loge nationale de Berne lui offre un asile ; a La Haye le Prince d'Orange devient son appui ; a Stockholm il trouve un frere dans Charles-Jean ; a Berlin Frc'deric-Guillaume lui prouver qu'il est le digne heritier de Frccleric-le-Grand Dans les trois royaumes il recevra 1 ' aceueil le plus flatteur de tout ce qu'il y a d'illustre
clans le gouvernement , la marine et le commerce . .... Traverse-t-il rimmensite des mers , il trouve h Saint-Domingue le Grand-Orient d'Haiti ; a la Havane le conseil consistorial ; a la Caroline la grande logo de Charlestoiun ; a la Louisiane celle de la Nouvelle Orleans ; aux Etats-Unis , h , Rio-Janeiro , a , la Martinique , a File de Bourbon et jusqu ' en Colombie , des freres affihes au Grand-Orient de France , qui tons s ' empresseront de lui prouver que , de quelque nation qu'ils soient , les Frailc-Macons n'en f orment qu ' itne . Pe ' ne ' trons plus avant , et prouvons que la puissance de nos liens fraternels est is